PRESENTATION TEBAWALITO UNBLOG (Cliquez ici pour avoir la barre de menu)
Bonjour, je suis franco-centrafricaine, j’assume ce métissage culturel et j’ai crée ce blog pour exprimer ma position sur la fraternité et ses différents obstacles : le racisme, la xénophobie etc….mon objectif diffuser différentes choses en passant de l’histoire de mon pays à celle de la diaspora black en général. Sur leurs différentes réalisations à travers le monde et mieux les faire connaître, pour finalement démontrer aux autres pourquoi à travers les grandes souffrances du passé, seul un appel à la fraternité, peut créer une nouvelle manière de vivre ensemble. Car nous appartenons tous à l’espèce humaine. Cette démarche passe par la dénonciation en permanence du racisme, de la xénophobie et de tout ce qui peut s’en rapprocher ou les rappeler. Ce qui a été vécu dans le passé appartient au passé. Mais il ne doit pas se reproduire (esclavage des noirs). En parler ne signifie pas attiser des rancunes, mais en empêcher la reproduction et dire au monde que cette souffrance abolie, rejetée par tous devrait faire l’objet de compassion et devenir le socle d’une societé fraternelle. « C’est à dire du plus jamais ça ». Et du vivre avec l’altérité, sans animosité. Rappelons nous « on ne peut pas juger les actes d’aujourd’hui avec les critères d’hier » tout comme « ce qui nous rassemble est finalement plus fort que ce qui nous divise ».
Dans le combat mené contre le racisme, un travail en profondeur sur la connaissance de l’histoire, est un apport capital pour comprendre le débat qui va suivre. Ce qui signifie, qu’il est impératif que, des opinions et connaissances contradictoires, puissent s’exprimer, même si cela peut apparaître quelquefois choquant et limite. Le but est de vous permettre de faire vous même votre opinion ou cheminer dans votre conviction. Je vous prie de m’excuser à l’avance si certains choix des textes du blog sont dérangeant.
hormis cet objectif décrit précédemment, vous découvrirez une autre catégorie de thème qui sera plus axée sur ma vie personnelle. je l’ai appelé familial et privé.
Je vous souhaite la bienvenue sur mon Blog, consommer sans modération, car il peut passer de la forte émotion à la joie, de la révolte à la musique et à la danse. Laissez vous transporter par ces belles musiques que j’ai choisi pour vous. Laissez moi vos commentaires!!!!! Violents agressifs, injurieux s’abstenir!!!
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20.03.2008 OBAMA OU LA NAISSANCE D’UN GRAND HOMME POLITIQUE
EXCLUSIF – L’intégrale du discours d’Obama en français
Était-ce un speech historique, exceptionnel, comparable à celui de Kennedy en 1960 sur son affiliation catholique ? Ou bien un rideau de fumée, un numéro rhétorique d’illusionniste ?
Fascinés, les médias américains ont couvert en long, en large et en travers le discours d’Obama sur la question raciale. Et beaucoup d’Américains eux-mêmes l’ont scruté à la loupe : l’intégrale du discours était hier le deuxième article le plus envoyé par e-mail sur le site du New York Times.
En France ? Rien, ou presque. Les médias ont vite expédié la question de savoir si Obama avait pris ses distances avec son ancien pasteur. Pour le reste, circulez, y’a rien à voir.
Et rien à lire : aucun organe de presse, pas même les agences, n’a donné de traduction intégrale du discours en français.
Voilà un manque que nous avons décidé de combler avec la traduction in extenso que voici.
Que vous soyez obamaniaque, obamophobe ou simplement curieux, peu importe. Jugez sur pièce. Lisez, réagissez. Et faites circuler.
——
« Nous le peuple, dans le but de former une union plus parfaite.
Il y a deux cent vingt et un ans, un groupe d’hommes s’est rassemblé dans une salle qui existe toujours de l’autre côté de la rue, et avec ces simples mots, lança l’aventure inouïe de la démocratie américaine.
Agriculteurs et savants, hommes politiques et patriotes qui avaient traversé l’océan pour fuir la tyrannie et les persécutions, donnèrent enfin forme à leur déclaration d’indépendance lors d’une convention qui siégea à Philadelphie jusqu’au printemps 1787.
Ils finirent par signer le document rédigé, non encore achevé. Ce document portait le stigmate du péché originel de l’esclavage, un problème qui divisait les colonies et faillit faire échouer les travaux de la convention jusqu’à ce que les pères fondateurs décident de permettre le trafic des esclaves pendant encore au moins vingt ans, et de laisser aux générations futures le soin de l’achever.
Bien sur, la réponse à la question de l’esclavage était déjà en germe dans notre constitution, une constitution dont l’idéal de l’égalité des citoyens devant la loi est le cœur, une constitution qui promettait à son peuple la liberté et la justice, et une union qui pouvait et devait être perfectionnée au fil du temps.
Et pourtant des mots sur un parchemin ne suffirent ni à libérer les esclaves de leurs chaînes, ni à donner aux hommes et aux femmes de toute couleur et de toute croyance leurs pleins droits et devoirs de citoyens des Etats-Unis
Il fallait encore que, de génération en génération, les Américains s’engagent —en luttant et protestant, dans la rue et dans les tribunaux, et en menant une guerre civile et une campagne de désobéissance civile, toujours en prenant de grands risques—, pour réduire l’écart entre la promesse de nos idéaux et la réalité de leur temps.
C’est l’une des tâches que nous nous sommes fixées au début de cette campagne —continuer la longue marche de ceux qui nous ont précédé, une marche pour une Amérique plus juste, plus égale, plus libre, plus généreuse et plus prospère.
J’ai choisi de me présenter aux élections présidentielles à ce moment de l’histoire parce que je crois profondément que nous ne pourrons résoudre les problèmes de notre temps que si nous les résolvons ensemble, que nous ne pourrons parfaire l’union que si nous comprenons que nous avons tous une histoire différente mais que nous partageons de mêmes espoirs, que nous ne sommes pas tous pareils et que nous ne venons pas du même endroit mais que nous voulons aller dans la même direction, vers un avenir meilleur pour nos enfants et petits-enfants.
Cette conviction me vient de ma foi inébranlable en la générosité et la dignité du peuple Américain. Elle me vient aussi de ma propre histoire d’Américain. Je suis le fils d’un noir du Kenya et d’une blanche du Kansas. J’ai été élevé par un grand-père qui a survécu à la Dépression et qui s’est engagé dans l’armée de Patton pendant la deuxième Guerre Mondiale, et une grand-mère blanche qui était ouvrière à la chaîne dans une usine de bombardiers quand son mari était en Europe.
J’ai fréquenté les meilleures écoles d’Amérique et vécu dans un des pays les plus pauvres du monde. J’ai épousé une noire américaine qui porte en elle le sang des esclaves et de leurs maîtres, un héritage que nous avons transmis à nos deux chères filles.
J’ai des frères, des sœurs, des nièces, des neveux des oncles et des cousins, de toute race et de toute teinte, dispersés sur trois continents, et tant que je serai en vie, je n’oublierai jamais que mon histoire est inconcevable dans aucun autre pays.
C’est une histoire qui ne fait pas de moi le candidat le plus plausible. Mais c’est une histoire qui a gravé au plus profond de moi l’idée que cette nation est plus que la somme de ses parties, que de plusieurs nous ne faisons qu’un.
Tout au long de cette première année de campagne, envers et contre tous les pronostics, nous avons constaté à quel point les Américains avaient faim de ce message d’unité.
Bien que l’on soit tenté de juger ma candidature sur des critères purement raciaux, nous avons remporté des victoires impressionnantes dans les états les plus blancs du pays. En Caroline du Sud, où flotte encore le drapeau des Confédérés, nous avons construit une coalition puissante entre Afro-Américains et Américains blancs.
Cela ne veut pas dire que l’appartenance raciale n’a joué aucun rôle dans la campagne. A plusieurs reprises au cours de la campagne, des commentateurs m’ont trouvé ou « trop noir » ou « pas assez noir ».
Nous avons vu surgir des tensions raciales dans la semaine qui a précédé les primaires de la Caroline du Sud. Les médias ont épluché chaque résultat partiel, à la recherche de tout indice de polarisation raciale, pas seulement entre noirs et blancs mais aussi entre noirs et bruns.
Et pourtant ce n’est que ces deux dernières semaines que la question raciale est devenue un facteur de division.
D’un côté on a laissé entendre que ma candidature était en quelque sorte un exercice de discrimination positive, basé seulement sur le désir de libéraux [Ndt : gens de gauche] candides d’acheter à bon marché la réconciliation raciale.
D’un autre côté on a entendu mon ancien pasteur, le Rev. Jeremiah Wright, exprimer dans un langage incendiaire des opinions qui risquent non seulement de creuser le fossé entre les races mais aussi de porter atteinte à ce qu’il y a de grand et de bon dans notre pays. Voilà qui, à juste titre choque blancs et noirs confondus.
J’ai déjà condamné sans équivoque aucune les déclarations si controversées du Rev. Wright. Il reste des points qui en dérangent encore certains.
Est-ce que je savais qu’il pouvait à l’occasion dénoncer avec violence la politique américaine intérieure et étrangère ? Bien sûr. M’est-il arrivé de l’entendre dire des choses contestables quand j’étais dans son église ? Oui. Est-ce que je partage toutes ses opinions politiques ? Non, bien au contraire ! Tout comme j’en suis sûr beaucoup d’entre vous entendent vos pasteurs, prêtres ou rabbins proférer des opinions que vous êtes loin de partager.
Mais les déclarations à l’origine de ce récent tollé ne relevaient pas seulement de la polémique. Elles n’étaient pas que l’indignation d’un leader spirituel dénonçant les injustices ressenties.
Elles reflétaient plutôt une vue profondément erronée de ce pays —une vue qui voit du racisme blanc partout, une vue qui met l’accent sur ce qui va mal en Amérique plutôt que sur ce qui va bien. Une vue qui voit les racines des conflits du Moyen-Orient essentiellement dans les actions de solides alliés comme Israël, au lieu de les chercher dans les idéologies perverses et haineuses de l’Islam radical.
Le Rev. Jeremiah Wright ne fait pas que se tromper, ses propos sèment la discorde à un moment où nous devons trouver ensemble des solutions à nos énormes problèmes : deux guerres, une menace terroriste, une économie défaillante, une crise chronique du système de santé, un changement climatique aux conséquences désastreuses. Ces problèmes ne sont ni noirs ni blancs, ni hispaniques ni asiatiques mais ce sont des problèmes qui nous concernent tous.
Au vu de mon parcours, de mes choix politiques et des valeurs et idéaux auxquels j’adhère, on dira que je ne suis pas allé assez loin dans ma condamnation. Et d’abord pourquoi m’être associé avec le Rev. Jeremiah Wright, me demandera-t-on ? Pourquoi ne pas avoir changé d’église ?
J’avoue que si tout ce que je savais du Rev. Wright se résumait aux bribes de sermons qui passent en boucle à la télévision et sur YouTube, ou si la Trinity United Church of Christ ressemblait aux caricatures colportées par certains commentateurs, j’aurais réagi de même.
Mais le fait est que ce n’est pas tout ce que je sais de cet homme. L’homme que j’ai rencontré il y a plus de vingt ans est l’homme qui m’a éveillé à ma foi. Un homme pour qui aimer son prochain, prendre soin des malades et venir en aide aux miséreux est un devoir.
Voilà un homme qui a servi dans les Marines, qui a étudié et enseigné dans les meilleures universités et séminaires et qui pendant plus de trente ans a été à la tête d’une église, qui en se mettant au service de sa communauté accomplit l’œuvre de Dieu sur terre : loger les sans-abris, assister les nécessiteux, ouvrir des crèches, attribuer des bourses d’études, rendre visite aux prisonniers, réconforter les séropositifs et les malades atteints du sida.
Dans mon livre, Les Rêves de mon père, je décris mes premières impressions de l’église de la Trinity:
« L’assistance se mit à crier, à se lever, à taper des mains, et le vent puissant de son souffle emportait la voix du révérend jusqu’aux chevrons (…). Et dans ces simples notes — espoir ! — j’entendis autre chose. Au pied de cette croix, à l’intérieur des milliers d’églises réparties dans cette ville, je vis l’histoire de noirs ordinaires se fondre avec celles de David et Goliath, de Moïse et Pharaon, des chrétiens jetés dans la fosse aux lions, du champ d’os desséchés d’Ezékiel.Ces histoires —de survie, de liberté, d’espoir— devenaient notre histoire, mon histoire ; le sang qui avait été versé était notre sang, les larmes étaient nos larmes. Cette église noire, en cette belle journée, était redevenue un navire qui transportait l’histoire d’un peuple jusqu’aux générations futures et jusque dans un monde plus grand.Nos luttes et nos triomphes devenaient soudain uniques et universels, noirs et plus que noirs. En faisant la chronique de notre voyage, les histoires et les chants nous donnaient un moyen de revendiquer des souvenirs dont nous n’avions pas à avoir honte (…), des souvenirs que tout le monde pouvait étudier et chérir – et avec lesquels nous pouvions commencer à reconstruire. »Telle a été ma première expérience à Trinity. Comme beaucoup d’églises majoritairement noires, Trinity est un microcosme de la communauté noire : on y voit le médecin et la mère assistée, l’étudiant modèle et le voyou repenti.Comme toutes les autres églises noires, les services religieux de Trinity résonnent de rires tapageurs et de plaisanteries truculentes. Et ça danse, ça tape des mains, ça crie et ça hurle, ce qui peut paraître incongru à un nouveau venuL’église contient toute la tendresse et la cruauté, l’intelligence l’extrême et l’ignorance crasse, les combats et les réussites, tout l’amour et, oui, l’amertume et les préjugés qui sont la somme de l’expérience noire en Amérique.Et cela explique sans doute mes rapports avec le Rev. Wright. Si imparfait soit-il, je le considère comme un membre de ma famille. Il a raffermi ma foi, célébré mon mariage et baptisé mes enfants.Jamais dans mes conversations avec lui ne l’ai-je entendu parler d’un groupe ethnique en termes péjoratifs, ou manquer de respect ou de courtoisie envers les blancs avec qui il a affaire. Il porte en lui les contradictions — le bon et le mauvais— de la communauté qu’il sert sans se ménager depuis tant d’années.Je ne peux pas plus le renier que je ne peux renier la communauté noire, je ne peux pas plus le renier que je ne peux renier ma grand-mère blanche, une femme qui a fait tant de sacrifices pour moi, une femme qui m’aime plus que tout au monde, mais aussi une femme qui m’avouait sa peur des noirs qu’elle croisait dans la rue et que, plus d’une fois, j’ai entendu faire des remarques racistes qui m’ont répugné.
Ces personnes sont une partie de moi. Et elles font partie de l’Amérique, ce pays que j’aime.
D’aucuns verront ici une tentative de justifier ou d’excuser des propos tout à fait inexcusables. Je peux vous assurer qu’il n’en est rien. Je suppose qu’il serait plus prudent, politiquement, de continuer comme si de rien n’était, en espérant que toute l’affaire sera vite oubliée.
Nous pourrions faire peu de cas du Rev. Wright, et ne voir en lui qu’un excentrique ou un démagogue, tout comme certains l’ont fait dans le cas de Geraldine Ferraro, l’accusant, à la suite de ses récentes déclarations, de préjugé racial.
Mais je crois que ce pays, aujourd’hui, ne peut pas se permettre d’ignorer la problématique de race. Nous commettrions la même erreur que le Rev. Wright dans ses sermons offensants sur l’Amérique —en simplifiant, en recourant à des stéréotypes et en accentuant les côtés négatifs au point de déformer la réalité.
Le fait est que les propos qui ont été tenus et les problèmes qui ont été soulevés ces dernières semaines reflètent les aspects complexes du problème racial que n’avons jamais vraiment explorés — une partie de notre union qui nous reste encore à parfaire.
Et si nous abandonnons maintenant pour revenir tout simplement à nos positions respectives, nous n’arriverons jamais à nous unir pour surmonter ensemble les défis que sont l’assurance maladie, l’éducation ou la création d’emplois pour chaque Américain.
Pour comprendre cet état de choses, il faut se rappeler comment on en est arrivé là. Comme l’a écrit William Faulkner : « Le passé n’est pas mort et enterré. En fait il n’est même pas passé. » Nul besoin ici de réciter l’histoire des injustices raciales dans ce pays
Mais devons nous rappeler que si tant de disparités existent dans la communauté afro-américaine d’aujourd’hui, c’est qu’elles proviennent en droite ligne des inégalités transmises par la génération précédente qui a souffert de l’héritage brutal de l’esclavage et de Jim Crow.
La ségrégation à l’école a produit et produit encore des écoles inférieures. Cinquante ans après Brown vs. The Board of Education, rien n’a changé et la qualité inférieure de l’éducation que dispensent ces écoles aide à expliquer les écarts de réussite entre les étudiants blancs et noirs d’aujourd’hui.
La légalisation de la discrimination —des noirs qu’on empêchait, souvent par des méthodes violentes, d’accéder a la propriété, des crédits que l’on accordait pas aux entrepreneurs afro-américains, des propriétaires noirs qui n’avaient pas droit aux prêts du FHA [Ndt : Federal Housing Administration, l’administration fédérale en charge du logement], des noirs exclus des syndicats, des forces de police ou des casernes de pompiers, a fait que les familles noires n’ont jamais pu accumuler un capital conséquent à transmettre aux générations futures.
Cette histoire explique l’écart de fortune et de revenus entre noirs et blancs et la concentration des poches de pauvreté qui persistent dans tant de communautés urbaines et rurales d’aujourd’hui.
Le manque de débouchés parmi les noirs, la honte et la frustration de ne pouvoir subvenir aux besoins de sa famille ont contribué a la désintégration des familles noires —un problème que la politique d’aide sociale, pendant des années, a peut-être aggravée. Le manque de service publics de base dans un si grand nombre de quartiers noirs —des aires de jeux pour les enfants, des patrouilles de police, le ramassage régulier des ordures et l’application des codes d’urbanisme, tout cela a crée un cycle de violence, de gâchis et de négligences qui continue de nous hanter.
C’est la réalité dans laquelle le Rev. Wright et d’autres Afro-Américains de sa génération ont grandi. Ils sont devenus adultes à la fin des années 50 et au début des années 60, époque ou la ségrégation était encore en vigueur et les perspectives d’avenir systématiquement réduites.
Ce qui est extraordinaire, ce n’est pas de voir combien ont renoncé devant la discrimination, mais plutôt combien ont réussi à surmonter les obstacles et combien ont su ouvrir la voie à ceux qui, comme moi, allaient les suivre.
Mais pour tous ceux qui ont bataillé dur pour se tailler une part du Rêve Américain, il y en a beaucoup qui n’y sont pas arrivés – ceux qui ont été vaincus, d’une façon ou d’une autre, par la discrimination.
L’expérience de l’échec a été léguée aux générations futures : ces jeunes hommes et, de plus en plus, ces jeunes femmes que l’on voit aux coins des rues ou au fond des prisons, sans espoir ni perspective d’avenir. Même pour les noirs qui s’en sont sortis, les questions de race et de racisme continuent de définir fondamentalement leur vision du monde.
Pour les hommes et les femmes de la génération du Rev. Wright, la mémoire de l’humiliation de la précarité et de la peur n’a pas disparu, pas plus que la colère et l’amertume de ces années.
Cette colère ne s’exprime peut-être pas en public, devant des collègues blancs ou des amis blancs. Mais elle trouve une voix chez le coiffeur ou autour de la table familiale. Parfois cette colère est exploitée par les hommes politiques pour gagner des voix en jouant la carte raciale, ou pour compenser leur propre incompétence.
Et il lui arrive aussi de trouver une voix, le dimanche matin à l’église, du haut de la chaire ou sur les bancs des fidèles. Le fait que tant de gens soient surpris d’entendre cette colère dans certains sermons du Rev. Wright nous rappelle le vieux truisme, à savoir que c’est à l’office du dimanche matin que la ségrégation est la plus évidente.
Cette colère n’est pas toujours une arme efficace. En effet, bien trop souvent, elle nous détourne de nos vrais problèmes, elle nous empêche de confronter notre part de responsabilité dans notre condition, et elle empêche la communauté afro-américaine de nouer les alliances indispensables à un changement véritable.
Mais cette colère est réelle, et elle est puissante, et de souhaiter qu’elle disparaisse, de la condamner sans en comprendre les racines ne sert qu’à creuser le fossé d’incompréhension qui existe entre les deux races.
Et de fait, il existe une colère similaire dans certaines parties de la communauté blanche. La plupart des Américains de la classe ouvrière et de la classe moyenne blanche n’ont pas l’impression d’avoir été spécialement favorisés par leur appartenance raciale.
Leur expérience est l’expérience de l’immigrant —dans leur cas, ils n’ont hérité de personne, ils sont partis de rien. Ils ont travaillé dur toute leur vie, souvent pour voir leurs emplois délocalisés et leurs retraites partir en fumée.
Ils sont inquiets pour leur avenir, ils voient leurs rêves s’évanouir; à une époque de stagnation des salaires et de concurrence mondiale, les chances de s’en sortir deviennent comme un jeu de somme nulle où vos rêves se réalisent au dépens des miens.
Alors, quand on leur dit que leurs enfants sont affectés à une école à l’autre bout de la ville, quand on leur dit qu’un Afro-Américain qui décroche un bon job ou une place dans une bonne faculté est favorisé à cause d’une injustice qu’ils n’ont pas commise, quand on leur dit que leur peur de la délinquance dans les quartiers est une forme de préjugé, la rancœur s’accumule au fil du temps.
Comme la colère au sein de la communauté noire qui ne s’exprime pas en public, ces choses qui fâchent ne se disent pas non plus. Mais elles affectent le paysage politique depuis au moins une génération.
C’est la colère envers la politique d’assistance de l’Etat-Providence et la politique de discrimination positive qui ont donné naissance à la Coalition Reagan. Les hommes politiques ont systématiquement exploité la peur de l’insécurité à des fins électorales. Les présentateurs des talk-shows et les analystes conservateurs se sont bâti des carrières en débusquant des accusations de racisme bidon, tout en assimilant les débats légitimes sur les injustices et les inégalités raciales à du politiquement correct ou du racisme a rebours.
Tout comme la colère noire s’est souvent avérée contre-productive, la rancœur des blancs nous a aveuglés sur les véritables responsables de l’étranglement de la classe moyenne —une culture d’entreprise où les délits d’initiés, les pratiques comptables douteuses et la course aux gains rapides sont monnaie courante ; une capitale sous l’emprise des lobbies et des groupes de pression, une politique économique au service d’une minorité de privilégiés.
Et pourtant, souhaiter la disparition de cette rancœur des blancs, la qualifier d’inappropriée, voire de raciste, sans reconnaître qu’elle peut avoir des causes légitimes —voila aussi qui contribue à élargir la fracture raciale et faire en sorte que l’on n’arrive pas à se comprendre.
Voilà où nous en sommes actuellement : incapables depuis des années de nous extirper de l’impasse raciale. Contrairement aux dires de certains de mes critiques, blancs ou noirs, je n’ai jamais eu la naïveté de croire que nous pourrions régler nos différends raciaux en l’espace de quatre ans ou avec une seule candidature, qui plus est une candidature aussi imparfaite que la mienne.
Mais j’ai affirmé ma conviction profonde—une conviction ancrée dans ma foi en Dieu et ma foi dans le peuple américain—qu’en travaillant ensemble nous arriverons à panser nos vieilles blessures raciales et qu’en fait nous n’avons plus le choix si nous voulons continuer d’avancer dans la voie d’une union plus parfaite.
Pour la communauté afro-américaine, cela veut dire accepter le fardeau de notre passé sans en devenir les victimes, cela veut dire continuer d’exiger une vraie justice dans tous les aspects de la vie américaine. Mais cela veut aussi dire associer nos propres revendications –meilleure assurance maladie, meilleures écoles, meilleurs emplois—aux aspirations de tous les Américains, qu’il s’agisse de la blanche qui a du mal à briser le plafond de verre dans l’échelle hiérarchique, du blanc qui a été licencié ou de l’immigrant qui s’efforce de nourrir sa famille.
Cela veut dire aussi assumer pleinement nos responsabilités dans la vie — en exigeant davantage de nos pères, en passant plus de temps avec nos enfants, en leur faisant la lecture, en leur apprenant que même s’ils sont en butte aux difficultés et à la discrimination, ils ne doivent jamais succomber au désespoir et au cynisme : ils doivent toujours croire qu’ils peuvent être maîtres de leur destinée.
L’ironie, c’est que cette notion si fondamentalement américaine –et, oui, conservatrice—de l’effort personnel, on la retrouve souvent dans les sermons du Rev. Wright. Mais ce que mon ancien pasteur n’a pas compris, c’est qu’on ne peut pas chercher à s’aider soi-même sans aussi croire que la société peut changer.
L’erreur profonde du Rev. Wright n’est pas d’avoir parlé du racisme dans notre société. C’est d’en avoir parlé comme si rien n’avait changé, comme si nous n’avions pas accompli de progrès, comme si ce pays —un pays ou un noir peut être candidat au poste suprême et construire une coalition de blancs et de noirs, d’hispaniques et d’asiatiques, de riches et de pauvres, de jeunes et de vieux—était encore prisonnier de son passé tragique. Mais ce que nous savons – ce que nous avons vu—c’est que l’Amérique peut changer. C’est là le vrai génie de cette nation. Ce que nous avons déjà accompli nous donne de l’espoir —l’audace d’espérer —pour ce que nous pouvons et devons accomplir demain.
Pour ce qui est de la communauté blanche, la voie vers une union plus parfaite suppose de reconnaître que ce qui fait souffrir la communauté afro-américaine n’est pas le produit de l’imagination des noirs ; que l’héritage de la discrimination —et les épisodes actuels de discrimination, quoique moins manifestes que par le passé- sont bien réels et doivent être combattus.
Non seulement par les mots, mais par les actes —en investissant dans nos écoles et nos communautés ; en faisant respecter les droits civils et en garantissant une justice pénale plus équitable ; en donnant à cette génération les moyens de s’en sortir, ce qui faisait défaut aux générations précédentes.
Il faut que tous les Américains comprennent que vos rêves ne se réalisent pas forcément au détriment des miens ; qu’investir dans la santé, les programmes sociaux et l’éducation des enfants noirs, bruns et blancs contribuera à la prospérité de tous les Américains.
En fin de compte, ce que l’on attend de nous, ce n’est ni plus ni moins ce que toutes les grandes religions du monde exigent —que nous nous conduisions envers les autres comme nous aimerions qu’ils se conduisent envers nous. Soyons le gardien de notre frère, nous disent les Ecritures. Soyons le gardien de notre sœur. Trouvons ensemble cet enjeu commun qui nous soude les uns aux autres, et que notre politique reflète aussi l’esprit de ce projet.
Car nous avons un choix à faire dans ce pays. Nous pouvons accepter une politique qui engendre les divisions intercommunautaires, les conflits et le cynisme. Nous pouvons aborder le problème racial en voyeurs —comme pendant le procès d’O.J. Simpson —, sous un angle tragique – comme nous l’avons fait après Katrina – ou encore comme nourriture pour les journaux télévisés du soir. Nous pouvons exploiter la moindre bavure dans le camp d’Hillary comme preuve qu’elle joue la carte raciale, ou nous pouvons nous demander si les électeurs blancs voteront en masse pour John McCain en novembre, quel que soit son programme politique.
Oui, nous pouvons faire cela.
Mais dans ce cas, je vous garantis qu’aux prochaines élections nous trouverons un autre sujet de distraction. Et puis un autre. Et puis encore un autre. Et rien ne changera.
C’est une possibilité. Ou bien, maintenant, dans cette campagne, nous pouvons dire ensemble : « Cette fois, non ». Cette fois nous voulons parler des écoles délabrées qui dérobent leur avenir à nos enfants, les enfants noirs, les enfants blancs, les enfants asiatiques, les enfants hispaniques et les enfants amérindiens.
Cette fois nous ne voulons plus du cynisme qui nous répète que ces gosses sont incapables d’apprendre, que ces gosses qui nous ne ressemblent pas sont les problèmes de quelqu’un d’autre. Les enfants de l’Amérique ne sont pas ces gosses-là, mais ces gosses-là sont pourtant bien nos enfants, et nous ne tolérerons pas qu’ils soient laissés pour compte dans la société du vingt-et-unième siècle. Pas cette fois.
Cette fois nous voulons parler des files d’attente aux urgences peuplées de blancs, de noirs et d’hispaniques qui n’ont pas d’assurance santé, qui ne peuvent seuls s’attaquer aux groupes de pression mais qui pourront le faire si nous nous y mettons tous.
Cette fois nous voulons parler des usines qui ont fermé leurs portes et qui ont longtemps fait vivre honnêtement des hommes et des femmes de toute race, nous voulons parler de ces maisons qui sont maintenant à vendre et qui autrefois étaient les foyers d’Américains de toute religion, de toute région et de toute profession.
Cette fois nous voulons parler du fait que le vrai problème n’est pas que quelqu’un qui ne vous ressemble pas puisse vous prendre votre boulot, c’est que l’entreprise pour laquelle vous travaillez va délocaliser dans le seul but de faire du profit.
Cette fois, nous voulons parler des hommes et des femmes de toute couleur et de toute croyance qui servent ensemble, qui combattent ensemble et qui versent ensemble leur sang sous le même fier drapeau. Nous voulons parler du moyen de les ramener à la maison, venant d’une guerre qui n’aurait jamais dû être autorisée et qui n’aurait jamais dû avoir lieu, et nous voulons parler de la façon de montrer notre patriotisme en prenant soin d’eux et de leurs familles et en leur versant les allocations auxquelles ils ont droit.
Je ne me présenterais pas à l’élection présidentielle si je ne croyais pas du fond du cœur que c’est ce que veut l’immense majorité des Américains pour ce pays. Cette union ne sera peut-être jamais parfaite mais, génération après génération, elle a montré qu’elle pouvait se parfaire.
Et aujourd’hui, chaque fois que je me sens sceptique ou cynique quant à cette possibilité, ce qui me redonne le plus d’espoir est la génération à venir —ces jeunes dont les attitudes, les croyances et le sincère désir de changement sont déjà, dans cette élection, rentrés dans l’Histoire.
Il y a une histoire que j’aimerais partager avec vous aujourd’hui, une histoire que j’ai eu l’honneur de raconter lors de la commémoration de la naissance de Martin Luther King, dans sa paroisse, Ebenezer Baptist, à Atlanta.
Il y a une jeune blanche de 23 ans, du nom d’Ashley Baia, qui travaillait pour notre campagne à Florence, en Caroline du Sud. Depuis le début, elle a été chargée de mobiliser une communauté à majorité afro-américaine. Et un jour elle s’est trouvée à une table ronde où chacun, tour à tour, racontait son histoire et disait pourquoi il était là.
Et Ashley a dit que quand elle avait 9 ans sa maman a eu un cancer, et parce qu’elle avait manqué plusieurs jours de travail elle a été licenciée et a perdu son assurance maladie. Elle a dû se mettre en faillite personnelle et c’est là qu’Ashley s’est décidée à faire quelque chose pour aider sa maman.
Elle savait que ce qui coûtait le plus cher c’était d’acheter à manger, et donc Ashley a convaincu sa mère ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était des sandwichs moutarde-cornichons. Parce que c’était ce qu’il y avait de moins cher.
C’est ce qu’elle a mangé pendant un an, jusqu’à ce que sa maman aille mieux. Et elle a dit à tout le monde, à la table ronde, qu’elle s’était engagée dans la campagne pour aider les milliers d’autres enfants du pays qui eux aussi veulent et doivent aider leurs parents.
Ashley aurait pu agir différemment. Quelqu’un lui a peut être dit a un moment donné que la cause des ennuis de sa mère c’était soit les noirs qui, trop paresseux pour travailler, vivaient des allocations sociales, soit les hispaniques qui entraient clandestinement dans le pays. Mais ce n’est pas ce qu’elle a fait. Elle a cherché des alliés avec qui combattre l’injustice.
Bref, Ashley termine son histoire et demande a chacun pourquoi il s’est engagé dans la campagne. Ils ont tous des histoires et des raisons différentes. Il y en a beaucoup qui soulèvent un problème précis. Et pour finir, c’est le tour de ce vieillard noir qui n’a encore rien dit.
Et Ashley lui demande pourquoi il est là. Il ne soulève aucun point en particulier. Il ne parle ni de l’assurance maladie ni de l’économie. Il ne parle ni d’éducation ni de guerre. Il ne dit pas qu’il est venu à cause de Barack Obama. Il dit simplement : « Je suis ici à cause d’Ashley. »« Je suis ici à cause d’Ashley ». A lui seul, ce déclic entre la jeune fille blanche et le vieillard noir ne suffit pas. Il ne suffit pas pour donner une assurance santé aux malades, du travail à ceux qui n’en n’ont pas et une éducation à nos enfants.Mais c’est par là que nous démarrons. Par là que notre union se renforce. Et comme tant de générations l’ont compris tout au long des deux cent vingt et une années écoulées depuis que des patriotes ont signé ce document a Philadelphie, c’est par là que commence le travail de perfection. »
Traduction de Didier Rousseau et de Françoise Simon
Ammon & Rousseau Translations, New York
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Remarks of Senator Barack Obama: ‘A More Perfect Union’
Philadelphia, PA | March 18, 2008
As Prepared for Delivery
« We the people, in order to form a more perfect union. »
Two hundred and twenty one years ago, in a hall that still stands across the street, a group of men gathered and, with these simple words, launched America’s improbable experiment in democracy. Farmers and scholars; statesmen and patriots who had traveled across an ocean to escape tyranny and persecution finally made real their declaration of independence at a Philadelphia convention that lasted through the spring of 1787.
The document they produced was eventually signed but ultimately unfinished. It was stained by this nation’s original sin of slavery, a question that divided the colonies and brought the convention to a stalemate until the founders chose to allow the slave trade to continue for at least twenty more years, and to leave any final resolution to future generations.
Of course, the answer to the slavery question was already embedded within our Constitution – a Constitution that had at its very core the ideal of equal citizenship under the law; a Constitution that promised its people liberty, and justice, and a union that could be and should be perfected over time.
And yet words on a parchment would not be enough to deliver slaves from bondage, or provide men and women of every color and creed their full rights and obligations as citizens of the United States. What would be needed were Americans in successive generations who were willing to do their part – through protests and struggle, on the streets and in the courts, through a civil war and civil disobedience and always at great risk – to narrow that gap between the promise of our ideals and the reality of their time.
This was one of the tasks we set forth at the beginning of this campaign – to continue the long march of those who came before us, a march for a more just, more equal, more free, more caring and more prosperous America. I chose to run for the presidency at this moment in history because I believe deeply that we cannot solve the challenges of our time unless we solve them together – unless we perfect our union by understanding that we may have different stories, but we hold common hopes; that we may not look the same and we may not have come from the same place, but we all want to move in the same direction – towards a better future for our children and our grandchildren.
This belief comes from my unyielding faith in the decency and generosity of the American people. But it also comes from my own American story.
I am the son of a black man from Kenya and a white woman from Kansas. I was raised with the help of a white grandfather who survived a Depression to serve in Patton’s Army during World War II and a white grandmother who worked on a bomber assembly line at Fort Leavenworth while he was overseas. I’ve gone to some of the best schools in America and lived in one of the world’s poorest nations. I am married to a black American who carries within her the blood of slaves and slaveowners – an inheritance we pass on to our two precious daughters. I have brothers, sisters, nieces, nephews, uncles and cousins, of every race and every hue, scattered across three continents, and for as long as I live, I will never forget that in no other country on Earth is my story even possible.
It’s a story that hasn’t made me the most conventional candidate. But it is a story that has seared into my genetic makeup the idea that this nation is more than the sum of its parts – that out of many, we are truly one.
Throughout the first year of this campaign, against all predictions to the contrary, we saw how hungry the American people were for this message of unity. Despite the temptation to view my candidacy through a purely racial lens, we won commanding victories in states with some of the whitest populations in the country. In South Carolina, where the Confederate Flag still flies, we built a powerful coalition of African Americans and white Americans.
This is not to say that race has not been an issue in the campaign. At various stages in the campaign, some commentators have deemed me either « too black » or « not black enough. » We saw racial tensions bubble to the surface during the week before the South Carolina primary. The press has scoured every exit poll for the latest evidence of racial polarization, not just in terms of white and black, but black and brown as well.
And yet, it has only been in the last couple of weeks that the discussion of race in this campaign has taken a particularly divisive turn.
On one end of the spectrum, we’ve heard the implication that my candidacy is somehow an exercise in affirmative action; that it’s based solely on the desire of wide-eyed liberals to purchase racial reconciliation on the cheap. On the other end, we’ve heard my former pastor, Reverend Jeremiah Wright, use incendiary language to express views that have the potential not only to widen the racial divide, but views that denigrate both the greatness and the goodness of our nation; that rightly offend white and black alike.
I have already condemned, in unequivocal terms, the statements of Reverend Wright that have caused such controversy. For some, nagging questions remain. Did I know him to be an occasionally fierce critic of American domestic and foreign policy? Of course. Did I ever hear him make remarks that could be considered controversial while I sat in church? Yes. Did I strongly disagree with many of his political views? Absolutely – just as I’m sure many of you have heard remarks from your pastors, priests, or rabbis with which you strongly disagreed.
But the remarks that have caused this recent firestorm weren’t simply controversial. They weren’t simply a religious leader’s effort to speak out against perceived injustice. Instead, they expressed a profoundly distorted view of this country – a view that sees white racism as endemic, and that elevates what is wrong with America above all that we know is right with America; a view that sees the conflicts in the Middle East as rooted primarily in the actions of stalwart allies like Israel, instead of emanating from the perverse and hateful ideologies of radical Islam.
As such, Reverend Wright’s comments were not only wrong but divisive, divisive at a time when we need unity; racially charged at a time when we need to come together to solve a set of monumental problems – two wars, a terrorist threat, a falling economy, a chronic health care crisis and potentially devastating climate change; problems that are neither black or white or Latino or Asian, but rather problems that confront us all.
Given my background, my politics, and my professed values and ideals, there will no doubt be those for whom my statements of condemnation are not enough. Why associate myself with Reverend Wright in the first place, they may ask? Why not join another church? And I confess that if all that I knew of Reverend Wright were the snippets of those sermons that have run in an endless loop on the television and You Tube, or if Trinity United Church of Christ conformed to the caricatures being peddled by some commentators, there is no doubt that I would react in much the same way
But the truth is, that isn’t all that I know of the man. The man I met more than twenty years ago is a man who helped introduce me to my Christian faith, a man who spoke to me about our obligations to love one another; to care for the sick and lift up the poor. He is a man who served his country as a U.S. Marine; who has studied and lectured at some of the finest universities and seminaries in the country, and who for over thirty years led a church that serves the community by doing God’s work here on Earth – by housing the homeless, ministering to the needy, providing day care services and scholarships and prison ministries, and reaching out to those suffering from HIV/AIDS.
In my first book, Dreams From My Father, I described the experience of my first service at Trinity:
« People began to shout, to rise from their seats and clap and cry out, a forceful wind carrying the reverend’s voice up into the rafters….And in that single note – hope! – I heard something else; at the foot of that cross, inside the thousands of churches across the city, I imagined the stories of ordinary black people merging with the stories of David and Goliath, Moses and Pharaoh, the Christians in the lion’s den, Ezekiel’s field of dry bones. Those stories – of survival, and freedom, and hope – became our story, my story; the blood that had spilled was our blood, the tears our tears; until this black church, on this bright day, seemed once more a vessel carrying the story of a people into future generations and into a larger world. Our trials and triumphs became at once unique and universal, black and more than black; in chronicling our journey, the stories and songs gave us a means to reclaim memories that we didn’t need to feel shame about…memories that all people might study and cherish – and with which we could start to rebuild. »
That has been my experience at Trinity. Like other predominantly black churches across the country, Trinity embodies the black community in its entirety – the doctor and the welfare mom, the model student and the former gang-banger. Like other black churches, Trinity’s services are full of raucous laughter and sometimes bawdy humor. They are full of dancing, clapping, screaming and shouting that may seem jarring to the untrained ear. The church contains in full the kindness and cruelty, the fierce intelligence and the shocking ignorance, the struggles and successes, the love and yes, the bitterness and bias that make up the black experience in America.
And this helps explain, perhaps, my relationship with Reverend Wright. As imperfect as he may be, he has been like family to me. He strengthened my faith, officiated my wedding, and baptized my children. Not once in my conversations with him have I heard him talk about any ethnic group in derogatory terms, or treat whites with whom he interacted with anything but courtesy and respect. He contains within him the contradictions – the good and the bad – of the community that he has served diligently for so many years.
I can no more disown him than I can disown the black community. I can no more disown him than I can my white grandmother – a woman who helped raise me, a woman who sacrificed again and again for me, a woman who loves me as much as she loves anything in this world, but a woman who once confessed her fear of black men who passed by her on the street, and who on more than one occasion has uttered racial or ethnic stereotypes that made me cringe.
These people are a part of me. And they are a part of America, this country that I love.
Some will see this as an attempt to justify or excuse comments that are simply inexcusable. I can assure you it is not. I suppose the politically safe thing would be to move on from this episode and just hope that it fades into the woodwork. We can dismiss Reverend Wright as a crank or a demagogue, just as some have dismissed Geraldine Ferraro, in the aftermath of her recent statements, as harboring some deep-seated racial bias.
But race is an issue that I believe this nation cannot afford to ignore right now. We would be making the same mistake that Reverend Wright made in his offending sermons about America – to simplify and stereotype and amplify the negative to the point that it distorts reality.
The fact is that the comments that have been made and the issues that have surfaced over the last few weeks reflect the complexities of race in this country that we’ve never really worked through – a part of our union that we have yet to perfect. And if we walk away now, if we simply retreat into our respective corners, we will never be able to come together and solve challenges like health care, or education, or the need to find good jobs for every American.
Understanding this reality requires a reminder of how we arrived at this point. As William Faulkner once wrote, « The past isn’t dead and buried. In fact, it isn’t even past. » We do not need to recite here the history of racial injustice in this country. But we do need to remind ourselves that so many of the disparities that exist in the African-American community today can be directly traced to inequalities passed on from an earlier generation that suffered under the brutal legacy of slavery and Jim Crow.
Segregated schools were, and are, inferior schools; we still haven’t fixed them, fifty years after Brown v. Board of Education, and the inferior education they provided, then and now, helps explain the pervasive achievement gap between today’s black and white students.
Legalized discrimination – where blacks were prevented, often through violence, from owning property, or loans were not granted to African-American business owners, or black homeowners could not access FHA mortgages, or blacks were excluded from unions, or the police force, or fire departments – meant that black families could not amass any meaningful wealth to bequeath to future generations. That history helps explain the wealth and income gap between black and white, and the concentrated pockets of poverty that persists in so many of today’s urban and rural communities.
A lack of economic opportunity among black men, and the shame and frustration that came from not being able to provide for one’s family, contributed to the erosion of black families – a problem that welfare policies for many years may have worsened. And the lack of basic services in so many urban black neighborhoods – parks for kids to play in, police walking the beat, regular garbage pick-up and building code enforcement – all helped create a cycle of violence, blight and neglect that continue to haunt us.
This is the reality in which Reverend Wright and other African-Americans of his generation grew up. They came of age in the late fifties and early sixties, a time when segregation was still the law of the land and opportunity was systematically constricted. What’s remarkable is not how many failed in the face of discrimination, but rather how many men and women overcame the odds; how many were able to make a way out of no way for those like me who would come after them.
But for all those who scratched and clawed their way to get a piece of the American Dream, there were many who didn’t make it – those who were ultimately defeated, in one way or another, by discrimination. That legacy of defeat was passed on to future generations – those young men and increasingly young women who we see standing on street corners or languishing in our prisons, without hope or prospects for the future. Even for those blacks who did make it, questions of race, and racism, continue to define their worldview in fundamental ways. For the men and women of Reverend Wright’s generation, the memories of humiliation and doubt and fear have not gone away; nor has the anger and the bitterness of those years. That anger may not get expressed in public, in front of white co-workers or white friends. But it does find voice in the barbershop or around the kitchen table. At times, that anger is exploited by politicians, to gin up votes along racial lines, or to make up for a politician’s own failings.
And occasionally it finds voice in the church on Sunday morning, in the pulpit and in the pews. The fact that so many people are surprised to hear that anger in some of Reverend Wright’s sermons simply reminds us of the old truism that the most segregated hour in American life occurs on Sunday morning. That anger is not always productive; indeed, all too often it distracts attention from solving real problems; it keeps us from squarely facing our own complicity in our condition, and prevents the African-American community from forging the alliances it needs to bring about real change. But the anger is real; it is powerful; and to simply wish it away, to condemn it without understanding its roots, only serves to widen the chasm of misunderstanding that exists between the races.
In fact, a similar anger exists within segments of the white community. Most working- and middle-class white Americans don’t feel that they have been particularly privileged by their race. Their experience is the immigrant experience – as far as they’re concerned, no one’s handed them anything, they’ve built it from scratch. They’ve worked hard all their lives, many times only to see their jobs shipped overseas or their pension dumped after a lifetime of labor. They are anxious about their futures, and feel their dreams slipping away; in an era of stagnant wages and global competition, opportunity comes to be seen as a zero sum game, in which your dreams come at my expense. So when they are told to bus their children to a school across town; when they hear that an African American is getting an advantage in landing a good job or a spot in a good college because of an injustice that they themselves never committed; when they’re told that their fears about crime in urban neighborhoods are somehow prejudiced, resentment builds over time.
Like the anger within the black community, these resentments aren’t always expressed in polite company. But they have helped shape the political landscape for at least a generation. Anger over welfare and affirmative action helped forge the Reagan Coalition. Politicians routinely exploited fears of crime for their own electoral ends. Talk show hosts and conservative commentators built entire careers unmasking bogus claims of racism while dismissing legitimate discussions of racial injustice and inequality as mere political correctness or reverse racism.
Just as black anger often proved counterproductive, so have these white resentments distracted attention from the real culprits of the middle class squeeze – a corporate culture rife with inside dealing, questionable accounting practices, and short-term greed; a Washington dominated by lobbyists and special interests; economic policies that favor the few over the many. And yet, to wish away the resentments of white Americans, to label them as misguided or even racist, without recognizing they are grounded in legitimate concerns – this too widens the racial divide, and blocks the path to understanding.
This is where we are right now. It’s a racial stalemate we’ve been stuck in for years. Contrary to the claims of some of my critics, black and white, I have never been so naïve as to believe that we can get beyond our racial divisions in a single election cycle, or with a single candidacy – particularly a candidacy as imperfect as my own.
But I have asserted a firm conviction – a conviction rooted in my faith in God and my faith in the American people – that working together we can move beyond some of our old racial wounds, and that in fact we have no choice if we are to continue on the path of a more perfect union.
For the African-American community, that path means embracing the burdens of our past without becoming victims of our past. It means continuing to insist on a full measure of justice in every aspect of American life. But it also means binding our particular grievances – for better health care, and better schools, and better jobs – to the larger aspirations of all Americans — the white woman struggling to break the glass ceiling, the white man whose been laid off, the immigrant trying to feed his family. And it means taking full responsibility for own lives – by demanding more from our fathers, and spending more time with our children, and reading to them, and teaching them that while they may face challenges and discrimination in their own lives, they must never succumb to despair or cynicism; they must always believe that they can write their own destiny.
Ironically, this quintessentially American – and yes, conservative – notion of self-help found frequent expression in Reverend Wright’s sermons. But what my former pastor too often failed to understand is that embarking on a program of self-help also requires a belief that society can change.
The profound mistake of Reverend Wright’s sermons is not that he spoke about racism in our society. It’s that he spoke as if our society was static; as if no progress has been made; as if this country – a country that has made it possible for one of his own members to run for the highest office in the land and build a coalition of white and black; Latino and Asian, rich and poor, young and old — is still irrevocably bound to a tragic past. But what we know — what we have seen – is that America can change. That is the true genius of this nation. What we have already achieved gives us hope – the audacity to hope – for what we can and must achieve tomorrow.
In the white community, the path to a more perfect union means acknowledging that what ails the African-American community does not just exist in the minds of black people; that the legacy of discrimination – and current incidents of discrimination, while less overt than in the past – are real and must be addressed. Not just with words, but with deeds – by investing in our schools and our communities; by enforcing our civil rights laws and ensuring fairness in our criminal justice system; by providing this generation with ladders of opportunity that were unavailable for previous generations. It requires all Americans to realize that your dreams do not have to come at the expense of my dreams; that investing in the health, welfare, and education of black and brown and white children will ultimately help all of America prosper.
In the end, then, what is called for is nothing more, and nothing less, than what all the world’s great religions demand – that we do unto others as we would have them do unto us. Let us be our brother’s keeper, Scripture tells us. Let us be our sister’s keeper. Let us find that common stake we all have in one another, and let our politics reflect that spirit as well.
For we have a choice in this country. We can accept a politics that breeds division, and conflict, and cynicism. We can tackle race only as spectacle – as we did in the OJ trial – or in the wake of tragedy, as we did in the aftermath of Katrina – or as fodder for the nightly news. We can play Reverend Wright’s sermons on every channel, every day and talk about them from now until the election, and make the only question in this campaign whether or not the American people think that I somehow believe or sympathize with his most offensive words. We can pounce on some gaffe by a Hillary supporter as evidence that she’s playing the race card, or we can speculate on whether white men will all flock to John McCain in the general election regardless of his policies.
We can do that.
But if we do, I can tell you that in the next election, we’ll be talking about some other distraction. And then another one. And then another one. And nothing will change.
That is one option. Or, at this moment, in this election, we can come together and say, « Not this time. » This time we want to talk about the crumbling schools that are stealing the future of black children and white children and Asian children and Hispanic children and Native American children. This time we want to reject the cynicism that tells us that these kids can’t learn; that those kids who don’t look like us are somebody else’s problem. The children of America are not those kids, they are our kids, and we will not let them fall behind in a 21st century economy. Not this time.
This time we want to talk about how the lines in the Emergency Room are filled with whites and blacks and Hispanics who do not have health care; who don’t have the power on their own to overcome the special interests in Washington, but who can take them on if we do it together.
This time we want to talk about the shuttered mills that once provided a decent life for men and women of every race, and the homes for sale that once belonged to Americans from every religion, every region, every walk of life. This time we want to talk about the fact that the real problem is not that someone who doesn’t look like you might take your job; it’s that the corporation you work for will ship it overseas for nothing more than a profit.
This time we want to talk about the men and women of every color and creed who serve together, and fight together, and bleed together under the same proud flag. We want to talk about how to bring them home from a war that never should’ve been authorized and never should’ve been waged, and we want to talk about how we’ll show our patriotism by caring for them, and their families, and giving them the benefits they have earned.
I would not be running for President if I didn’t believe with all my heart that this is what the vast majority of Americans want for this country. This union may never be perfect, but generation after generation has shown that it can always be perfected. And today, whenever I find myself feeling doubtful or cynical about this possibility, what gives me the most hope is the next generation – the young people whose attitudes and beliefs and openness to change have already made history in this election.
There is one story in particularly that I’d like to leave you with today – a story I told when I had the great honor of speaking on Dr. King’s birthday at his home church, Ebenezer Baptist, in Atlanta.
There is a young, twenty-three year old white woman named Ashley Baia who organized for our campaign in Florence, South Carolina. She had been working to organize a mostly African-American community since the beginning of this campaign, and one day she was at a roundtable discussion where everyone went around telling their story and why they were there.
And Ashley said that when she was nine years old, her mother got cancer. And because she had to miss days of work, she was let go and lost her health care. They had to file for bankruptcy, and that’s when Ashley decided that she had to do something to help her mom.
She knew that food was one of their most expensive costs, and so Ashley convinced her mother that what she really liked and really wanted to eat more than anything else was mustard and relish sandwiches. Because that was the cheapest way to eat.
She did this for a year until her mom got better, and she told everyone at the roundtable that the reason she joined our campaign was so that she could help the millions of other children in the country who want and need to help their parents too.
Now Ashley might have made a different choice. Perhaps somebody told her along the way that the source of her mother’s problems were blacks who were on welfare and too lazy to work, or Hispanics who were coming into the country illegally. But she didn’t. She sought out allies in her fight against injustice.
Anyway, Ashley finishes her story and then goes around the room and asks everyone else why they’re supporting the campaign. They all have different stories and reasons. Many bring up a specific issue. And finally they come to this elderly black man who’s been sitting there quietly the entire time. And Ashley asks him why he’s there. And he does not bring up a specific issue. He does not say health care or the economy. He does not say education or the war. He does not say that he was there because of Barack Obama. He simply says to everyone in the room, « I am here because of Ashley. »
« I’m here because of Ashley. » By itself, that single moment of recognition between that young white girl and that old black man is not enough. It is not enough to give health care to the sick, or jobs to the jobless, or education to our children.
But it is where we start. It is where our union grows stronger. And as so many generations have come to realize over the course of the two-hundred and twenty one years since a band of patriots signed that document in Philadelphia, that is where the perfection begins.
http://my.barackobama.com/page/content/hisownwords
Salut à tous,
J’apprécie bien cette image de nos ancêtres portant simplement les cache-sexes pour exprimer les origines africaines.Dire que le pagne, les longues robes, et autres accroûtrement qu’on fait porter à nos soeurs aujourd’hui est le symbole de notre authenticité, cela me donne bien matière à réfléchir…D’où viennent alors les tabous que nous connaissons aujourd’hui autour du sexe, de l’enseignement pur pour prévenir les dérapages sexuels,etc.Je pense que nous devons puiser le positif qui se retrouve dans les racines africaines sans aller pour autant en devenir des extrémistes comme certains le font pour satisfaire les désirs de la chair.
Sia nita mbi Teba,tara gbia?Mon ka mon doué?
Tu as fait un travail phenomenal et pharaonique sur nos origines Ngbandi,je ne peux que te dire vas de l’avant et je suis à tes cotés
je te remercie cher frère, cela signifie que ce travail a une utilité
Merci d’être passée sur mon blog ça me permt de découvrir les richesses du tien. Je ne suis pas présente sur les blogs en ce moment mais je passerai quand je peux et je lirai tout mon soûl. Bonne continuation et bravo.
Merci, Malaîka d’être passée jeter un oeil sur mon blog. Vu ta longue expérience en la matière, tes compliments sont pour moi un encouragement. Je t’ai mise en liens. Car ton blog mérite d’être vu. Je continuerai de passer visiter le tien, je n’ai pas pu faire le tour encore.
Salut,
Je trouve l’image frappante, le racisme se presente sous des formes diverses et utiliser l’internet pour le combattre est l’une des approches qui peuvent payer sur le long termes. Sur le court terme je suggere de le faire dans les medias et dans les forums politiques live(meetings/ecoles/rencontres informelles/radios).
La lutte continue. Du courage
Diallo
Je te remercie frère, j’essaierai d’en tenir compte, je te sugère de revenir souvent d’en parler à ton entourage. Si tu es en lien avec un journal, je te suggère de publier l’adresse pour commencer.
Observez minutieusement ces 22 principes de la vie qui vont peut être vous aider.
LISEZ ENTIÈREMENT. VOUS POURRIEZ APPRENDRE AUSSI QUELQUE CHOSE MALGRES TOI…
1.: Donnez aux autres plus que ce qu’ils attendent et… Faites-le avec plaisir !
2.: Mariez-vous à un homme/une femme avec qui vous aimez discuter. En vieillissant, converser sera une activité aussi importante que les autres.
3.: Ne croyez pas tout ce que vous entendez. Ne dépensez pas tout ce que vous avez et ne dormez pas tant que vous voulez.
4.: Quand vous dites « je t’aime » soyez-en convaincu.
5.: Quand vous dites « je m’excuse », regardez la personne dans les yeux.
6. : Fiancez-vous au moins six mois avant de vous marier.
7.: Croyez au coup de foudre..
8.: Ne riez jamais des rêves d’un autre. Les gens qui n’ont pas de rêves n’ont pas grand chose.
9.: Aimez profondément et passionnément. Vous pouvez être blessé mais c’est la seule façon de vivre intensément.
10.: En désaccord, combattez dignement. SVP pas d’insultes.
11.: Ne jugez pas les autres par leur famille.
12.: Parlez lentement mais pensez rapidement.
13.: Quand quelqu’un vous pose une question à laquelle vous ne voulez pas répondre, souriez et demandez: «Pourquoi veux-tu savoir ? »
14.: Rappelez-vous que les grands amours et les grandes réalisations impliquent de prendre des risques.
15.: Dites « Dieu te bénisse » quand quelqu’un a éternué.
16.: Quand vous perdez, ne perdez pas la leçon.
17.: Rappelez-vous les 3 R : Respect pour vous ; Respect pour les autres ; Responsabilité pour toutes vos actions.
18.: Ne laissez pas une petite dispute blesser une grande amitié.
19.: Quand vous réalisez que vous avez fait une erreur, prenez immédiatement les mesures pour la corriger..
20.: Donnez aux autres une deuxième chance.. Tout le monde peut faire des erreurs. Ce sont des humains.
21.: Faites l’amour aussi souvent que possible avec votre femme ou votre mari.
22.: Souriez quand vous décrochez le téléphone. Votre interlocuteur l’entendra dans votre voix
Bonjour,
Je cherche (et je n’ai rien trouvé à cette heure) les propos exacts de Rama Yade lors son coup de gueule au Soudan sur la situation au Darfour. As-tu quelque info de ton côté ? J’aimerai retranscrire les propos de Rama Yade sur mon blog car je trouve qu’elle a eu un immense courage (et même si je ne partage pas ses idées) ?
merci.
Guiard, je ne te promets rien, mais je vais faire tous les sites africains pour vous le trouver. je le mettrai en ligne et tu pourras le copier. A très bientôt
monsieur balongelwa, vos conseils me touchent j’y refléchirai
Soutien pour Eunice Barber
On as tous les droits d’être protégé par l’état
Bonjour à tous, et surtout merci beaucoup de prendre de mes nouvelles.
J’ai été victime le 18 mars 2006 aux abords du stade de France d’une interpellation très musclée par la police nationale, cette interpellation a été extrêmement médiatisée de par une fuite émanant du commissariat de police de st Denis alors que j’ étais encore en garde à vue.
J’ai donc été injustement agressée par une dizaine de policiers. Les images de caméras de vidéo surveillance enregistrées par le stade de France et celles tournées par un passant n’ont pas permis de voir la gifle que j’ai reçue dès le début de l’interpallation mais elles ont permis de m’innocenter sur certains accusations.
En revanche ces images ont aussi prouvé que certaines déclarations de certains policiers étaient mensongères et que les conditions de mon interpellation étaient particulièrement violentes. Certains d’ailleurs se sont contredits les un les autres.
Depuis cette agression je souffre de traumatismes, moral et physique, qui m’empêchent de poursuivre normalement ma carrière d’athlète et surtout celle d’une citoyenne lambda.
Les accusations portées à mon encontre par les policiers ont détruit mon image et ma crédibilité auprès de certains sponsors.
En fait, il y a quelques points en particulier sur lesquels j’aimerais avoir votre soutien.
Premièrement, au mois de décembre 2006 mes avocats et moi avons porté plainte contre deux des policiers pour leurs déclarations mensongères. Il a fallu 9 mois pour qu’un juge d’instruction soit enfin désigné ! Pour l’instant donc, rien n’a été fait : aucune enquête. Je compte sur votre soutien pour que l’enquête soit enfin menée et qu’en définitive les coupables soient sanctionnés.
Deuxièmement, il faut que la Commission Nationale de déontologie de la Sécurité (CNDS) se voie accorder des pouvoirs de sanctions par l’Etat. La CNDS a examiné mon affaire, elle s’est fait communiquer tout le dossier judiciaire, et elle a conclu que certains policiers n’avait pas eu un comportement conforme à leur déontologie. Mais la CNDS n’a qu’un pouvoir consultatif ! Elle ne peut qu’émettre un avis, et ne peut pas prononcer de sanction. Seuls les juges peuvent sanctionner les policiers. La CNDS, autorité totalement indépendante, devrait avoir un pouvoir de sanction.
Troisièmement, il faudrait que chaque voiture de police soit équipée d’une caméra filmant les interventions, afin de prévenir tout dérapage… Nicolas SARKOZY l’avait d’ailleurs lui-même proposé.
Je tiens à préciser que je ne revendique aucun privilège, et que je ne me bats pas contre l’Etat, mais simplement à faire reconnaître l’injustice et les mensonges dont je suis victime. Je sais en plus que beaucoup de policiers sont des gens formidables qui font un métier difficile. Raison de plus pour poursuivre les rares exceptions qui adoptent un comportement illégal et violent.
Cette affaire me bouleverse encore le fait d’avoir été agresée par des policiers, et d’autre part parce que j’ai été victime une seconde fois de leurs mensonges et leurs menaces.
Je souhaie utiliser cette douloureuse expérience pour combattre les injustices et aussi les pour que les personnes victimes s’expriment en toute liberté, vous avez donc l’occasion par l’intermédiaire de mon site de témoingner de votre expérience ou même de me soutenir dans ce long combat.
Je compte sur votre soutien, pour que chaque citoyen se sente protégée par l’état.
Merci cordialiament.
Eunice
envoyer à vos ami(e)s
http://www.barber-eunice.com
EUNICE, je vais mettre en article votre courrier pour qu’il soit lu par le plus grand nombre de visiteurs. J’espère ainsi faire avancer votre cause et je vous mets en lien.
Il serait souhaitable que tous les blogs dédiés à l’Afrique forment le communauté fraternelle à laquelle nous aspirons tous.
Je salue votre blog – que je ne connaissais pas – et vous adresse toutes mes félicitations.
Je me permets de porter à votre connaissance et à celle de vos visiteurs l’existence du blog LA CONSTITUTION EN AFRIQUE http://la-constitution-en-afrique.over-blog.com/.
LA CONSTITUTION EN AFRIQUE est un espace d’expression, de réflexion et d’échanges dédié au(x) droit(s) constitutionnel(s) en mutation dans cette partie du monde.
Ce blog propose un regard différent sur l’actualité constitutionnelle foisonnante des pays africains.
Au plaisir de fructeux échanges…
comme vous avez pu le constatez, je vous ai mis en lien et j’ai mis votre article en ligne sur le blog pôlitique. J’ai déjà des amis avocats Africains, qui sont intéressés par votre blog et qui m’ont promis le visiter et peut-être vous contacter ensuite. Je pourrai écrire des articles sur le droit international pour mon blog. Je n’ai pas encore commencé les rédactions. Il s’agira essentiellement d’articles axés sur le droit international des droits de l’homme en général. Je ne suis pas une spécialiste de la matière qui interesse votre blog, mais je l’apprécie et chaque fois que je le pourrai j’irai déposer un commentaire sur un sujet qui m’interesse.A votre disposition
Comme le chante Nougaro, Je suis blanche de peau, et j’aime vos sentiments de fraternité, qui me réchauffe le cœur.
Je vis dans un pays dit riche, mais je vois que si l’argent fait le bonheur de quelques uns, elle ne fait pas la richesse entre les hommes, bien au contraire. Chez nous on ne meurt pas de faim, mais d’indifférence, ou par la cupidité des autres. J’aimerais être noire.
Je vous remercie. votre remarque me rechauffe le coeur et me reconforte dans cette démarche de fraternité. Vos paroles sonnent dans ma tête comme une poésie. J’espère, qu’elle fera échos chez tous les visiteurs qui visiteront ce blog!! merci et revenez souvent nous donner l’espoir.
Bonjour, et bravo pour votre blog! Une étape délicieuse dans les découvertes que nous permet Internet.
Partez des racines, et revendiquez toute cette authenticité! Il faut vraiment nous aider, nous les petits blancs, à savoir voir le monde tel qu’il est, avec tout ce qu’il apporte.
Une année 208 de fraternité
gilles
merci gilles reviens souvent m’encourager et bonne année 2008 qu’elle te soit clémente, pleine de réussite et de réalisations
Super! je me sentais un peu seul sur unblog.
J’ai découvert ton blog par hasard, que dis non à vrais dire je ne crois pas que se soit un hasard compte tenu de tout ce que je découvre ici que je partage. Bon courage et à boentôt.
merci fulele si tu partages c’est une bonne chose et peut être dois je continuer dans ce sens .juste pour la petite histoire : il ya deux ans j’étais bloquée dans le métro ligne 13 avec ma fille. Il yavait du monde. La lumière était faible et les agents de la sécurité RATP étaient descendus dans les rails pour rechercher l’homme qui par sa présence sur les rails avait perturbé notre voyage. il a joué à cache cache longtemps avec las agents. J’avais horriblement peur. mon angoisse n’avait plus de nom. Puis les agents ont fini par l’attraper et le menotter. Je l’aperçu par la fenêtre. C’était un noir. Et ma réaction bête et méchante était de dire « s’il en a marre pourquoi ne retourne t-il pas chez ses parents en Afrique! au lieu de créer ce désordre »!!Un blanc blond aux yeux bleus d’une soixantaine d’année me reprit « madame cet homme est peut-être né quelquepart ici à saint denis, il est peut-être français. Pourquoi voulez-vous qu’il parte en Afrique » puis nous avons éclaté de rire et moi de faire mon méa culpa en lui disant « oui c’est vous qui avez raison »!!éh pourtant ce blanc pouvait m’encourager dans ma dérive! mais non il a dit non !!il m’a rappelé que ce noir, qui nous était inconnu à tous deux à autant sa place ici. Une autre histoire et j’en termine. J’étais à la commémoration de l’abolition de l’esclavage organisé par les antillais du comité 98. A côté de moi, se tenait un vieux blanc qui m’observait « cadancer » au son de la musique antillaise, la place était noire de monde. Puis il m’a souri et me dit gentiment « j’aime beaucoup fréquenter ces lieux de rassemblement, parceque c’est fraternel. a saint denis j’adore admirer quand je passe dans la rue ces femmes noires vêtues avec des tissus africains faites de couleurs très gaies c’est aussi cela la richesse de la France »….. je pense que je ne dirai pas mieux et l’idée de ce blog me vient de la conversation que j’ai eu avec ces deux hommes. (Même si la fraternité et ses valeurs ont toujours imprégnée ma conduite). C’est pour cela que je crois que cette fraternité est possible. La vraie révolution viendra de ce mot. Je crois que cette fraternité sera le remède contre la pathologie de la haine. En te remerciant fulele passe souvent
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Merci pour le discours traduit de Barack Obama.
Amitiés
En effet! C’est le genre de projet que j’encourage!
Bravo à toi!!! Nous sommes faits pour nous entendre!!!
En Belgique où je me trouve, avec des amis, nous essayons de faire avancer la cause mais c’est facile du tout! voilà pourquoi je sollicite la SOLIDARITE entre nous!!!
A suivre?!?
D. Mulumba.
chers freres en christ nous vous saluons . nous sommes des frères en christ du burkina faso. nous avons fondé une cellule de priere depuis 2002 . nous avons écrit cette lettre parceque nous voulons des rélations d ‘amitié avec des chretiens d ‘autres pays pour qu ils nous soutiennent dans la priere et par des moyens financiers . christ nous a choisi pour son oeuvre . pour cela nous avons des programmes de priere tous les lundis mercredis et vendredis , des seances de delivrance , des sorties d’ evangelisation . nous soutenons au sein de notre église des veuves et des orphélins avec des vivres et des vetements .par la grace de dieu nous avons construit une maison de 60 toles pour y faire nos rencontres de prière . nous voulons vous faire savoir que nous avons un fardeau de coeur ; c’est a dire que nous n ‘avons pas de moyens financiers pour régulariser les papiers de notre térrain et aussi la maison construite est en mauvaise etat . il ya dans notre assemblée des veuves et des orphe lins que nous devons soutenir mais nous n’avons pas assez de moyens . nous avons pensé vous partager nos fardeaux et vous demander vos soutiens financiers . nous vous rémercions d’avoir réçu notres lettre .nous prions que dieu vous bénisse et que la paix soi avec vous
Pour échanges culturelles.
cel:00225 05180491
merci
test « afrologyé
Ita Wali, mbi bara mon
Félicitations pour ton super-blog, très complet et bien informé. Je voulais te signaler le site « afrology » qui publie des articles de qualité touchant à l’Afrique, ainsi que l’existence du Comité des amis lyonnais d’Obama, créé par des Africains, et qui possède également un blog bien conçu et animé, avec des informations, des documents et des analyses de fond sur le phénomène Obama et ses implications en France
Tu as mon mail, on peut communiquer par ce biais. En tout cas, on garde contact.
Singuila mingui
Philippe
Comité des Amis Lyonnais de Barack Obama, « French leader of « obamania » …
amislyonnaisobama.blogspot.com -
SVP! Arrêtez de rêver. Nous devons plutôt nous atteler à fasciner les générations africaines à venir.
http://www.sunutv.com
salut je suis togolais africain bref et je suis tres content pour la lutter que tu menes sans relache pour prouver aux autres qui se trouvent sur d’autres points ou coins du monde que le peuple noir est important. Que dieux vous benisse.
En esperant de tout coeur prenez soin de vous
azizou
salut et vive obama
Coucou j’aimerais fait votre connaissance